lundi 21 avril 2008

commission sur l'avenir des médias publics et de la presse écrite: tell us!

On recense en Tunisie 265 journaux et magazine , 3 radios privées , 9 publiques dont 5 régionales, 3 chaines TV dont une privée:



=> En général un contenu assez faible, dû notamment à une mesure de résultats trop approximative et à des rémunérations qui ne sont pas intéressés aux résultats

- Reprendre à zéro les mesures d'audience et de nombre de lecteurs afin de déterminer la réelle popularité de chaque chaine ou journal, ces résultats sont à remettre aux propriétaires de ces médias afin qu'ils puissent prendre les mesures nécessaires, ainsi qu'aux annonceurs (l'argent de la pub servant de sanction éliminatoire aux émissions catastrophiques)

- Recommander une rémunération en partie intéressée à l'audience ou au nombre de lecteurs

- Instituter sur la chaine TV publique une émission d'analyse critique (voir burlesque) des différentes émissions média: aussi bien TV, radio que presse afin de pousser la compétition entre chaines et journaux pour ne plus figurer dans le bêtisier de cette émission

- Transformer la 2ème chaine TV publique en chaîne régionale avec des programmes pour qu'elle serve au moins à tisser la fierté nationale et la solidarité entre régions .

- Insituter une sorte de prix pulitzer national pour récompenser le meilleur journaliste d'investigation, le meilleur animateur , le meilleur présentateur de journal, etc. Pour pousser la compétition vers une meilleure qualité entre les journalistes eux mêmes.

8 commentaires:

Mouhad el Brel a dit…

Peut être qu’avec un peu plus de liberté les media ferait preuve d’un peu plus d’originalité et d’émulation :
Comment veux tu qu’ils en démontrent avec le conformisme obligé de la censure excluant tout enthousiasme ou esprit de critique ?
Restaurer la liberté d’expression est une tâche ambitieuse et honorable , à plus forte raison si elle contribuait à améliorer de la qualité de l’information et du divertissement.
Cependant cet objectif apparaît bien secondaire au regard de l’urgence des problèmes à traiter, chômage, corruption, goulots d’étranglement économiques , jeu démocratique de la politique nationale, se profilant ou se manifestant dés maintenant.
Doit on décoder ton message comme un constat d’échec sur le fond, ne laissant d’espoir ouvert que pour la forme ?
J’ai peu d’espoir à investir dans ce genre de combat.
…ou bien j’aurais mal compris, car j’entrevois des mesures démagogiques se mêlant à celles que tu préconises.

Je crois que le civisme serait une voie, puissante et nécessaire.
Mais l’exemple fait cruellement défaut au sommet de l’Etat. De plus le système éducatif et les media, qui seraient susceptibles de propager l’éveil public à un niveau supérieur de responsabilité, éloignant la passivité servile qui prévaut, ne sont pas prêts de jouer ce rôle : ils n’ont ni les moyens ni la volonté pour le faire, car trop préoccupés de leur survies au quotidien .

Ce que je ne voudrais pas manquer de souligner, en dépit de mon désaccord, c’est la formidable lumière d’espoir que comporte ton message… un jour peut être…

trainspotting a dit…

Il ne faut pas oublier sous quelle optique j'ai écris ce blog: comme je ne compte pas faire de révolution mais que l'inaction est en train de me neutraliser le cerveau. J'ai voulu faire "comme si" on imagine qu'on a changé de régime, on imagine qu'on est aux commandes que ferions nous , quelles seraient nos recommandations?
Le chômage j'en ai déjà parlé dans le post précédent (ce n'est pas exhaustif) je le concède, quant à la corruption j'ai préféré commencer par la source : une mauvaise gestion des ressources humaines dans l'administration, mais je n'ai pas encore traité les actions correctives ou punitives.
Merci d'avoir pris le temps de me lire et surtout de faire ta propre analyse c'est vraiment intéressant

Mouhad el Brel a dit…

Je n’ai pas grand mérite : je vis entre France et Suisse , en Europe . Je ne crois pas qu’il ait aujourd’hui meilleur espace de liberté (même les Usa en sont loin, empêtrés dans leur conformisme social) ; s’il demeure en Europe une xénophobie rampante, il y a aussi pas mal de gens ouverts. Ils me suffisent.
J’estime que j’ai une chance sans pareille.
Mais j’aime toujours profondément la Tunisie et souffre parfois de n’être capable de rien en changer, Je ne suis pas même apte à construire à partir de ma critique.
Tant pis pour moi : d’une certaine façon , j’ai forgé moi même une partie de mon ‘exil’ disqualifiant. Chaque fois que je reviens à Carthage, Sousse ou Djerba on me prend pour un touriste à présent.
L’envie désespérée de crier « Enna tounsi » me prends parfois.
Le véritable changement appartient donc d’abord aux tunisiens de Tunisie.

J’admire probablement avec envie l’espoir, la modestie, et le dynamisme que tu portes (mais ce ne sont pas mes affaires et pardonne moi d’avoir débordé encore du champ des idées : je ne suis qu’un vieux Brel qui passe et regarde le monde passer et ne comprend pas toujours).

Red Lord a dit…

franchement à part une révolution ou un coup d'état (une de nos spécialités) je ne vois pas trop comment on pourra changer les choses. sinon j'ai lu ton commentair précédent, et bon je trouve que néanmoins les propositions que tu fais son très intéressante et vont dans le bon sens en ce qui concerne...la reconstruction virtuelle et hypothétique du pays qui malherueusment lui fait face à des difféicultés bien réelle.

medchekib a dit…

Red Lord en quoi la Tunisie est spécialiste en coup d'etat? en 50 ans on en a connu qu'un seul et franchement il etait le bienvenu pour la Tunisie (et ce n'est pas de la leche parce que ma propre famille on en a souffert)
les médias en Tunisie sont tout simplement de très mauvaise qualité déja à cause de la censure qui limite finalement les sujets qui interessent les gens ensuite à cause du manque des moyens matriels et finalement et surtout à cause de l'incompétence de ceux qui travaillent dans ce secteur.Je pense que la solution existe mais je crois que la volonté politique fait defaut

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