On recense en Tunisie 265 journaux et magazine , 3 radios privées , 9 publiques dont 5 régionales, 3 chaines TV dont une privée:
=> En général un contenu assez faible, dû notamment à une mesure de résultats trop approximative et à des rémunérations qui ne sont pas intéressés aux résultats
- Reprendre à zéro les mesures d'audience et de nombre de lecteurs afin de déterminer la réelle popularité de chaque chaine ou journal, ces résultats sont à remettre aux propriétaires de ces médias afin qu'ils puissent prendre les mesures nécessaires, ainsi qu'aux annonceurs (l'argent de la pub servant de sanction éliminatoire aux émissions catastrophiques)
- Recommander une rémunération en partie intéressée à l'audience ou au nombre de lecteurs
- Instituter sur la chaine TV publique une émission d'analyse critique (voir burlesque) des différentes émissions média: aussi bien TV, radio que presse afin de pousser la compétition entre chaines et journaux pour ne plus figurer dans le bêtisier de cette émission
- Transformer la 2ème chaine TV publique en chaîne régionale avec des programmes pour qu'elle serve au moins à tisser la fierté nationale et la solidarité entre régions .
- Insituter une sorte de prix pulitzer national pour récompenser le meilleur journaliste d'investigation, le meilleur animateur , le meilleur présentateur de journal, etc. Pour pousser la compétition vers une meilleure qualité entre les journalistes eux mêmes.
lundi 21 avril 2008
dimanche 20 avril 2008
Chômage des jeunes diplomés , propositions de commission: too young to sleep
Les propositions précendentes étant des premières idées pour une amélioration à long terme de l'enseignement notamment secondaire et supérieur. Il fallait nous attaquer au plus urgent les milliers de diplômés chômeur parfois depuis des années:
- étude des secteurs demandeurs d'emploi : on pense notamment à l'agriculture trop négligé. Réunions à effectuer avec les patrons des différents secteurs afin d'identifier les besoins , les profils demandés , ainsi que les formations qui seraient nécessaires. Par la suite cette observation des besoins devra faite sur une base régulière par un organisme approprié. - étude des demandeurs d'emploi. Faire un recensement exhaustif: des diplomés chômeurs mais aussi des quasi chômeurs en emploi précaire et qui risquent de se retrouver à tout moment sur le marché de l'emploi - En commençant par les durées de chômage les plus longues démarrer une campagne d'entretiens individuels téléphoniques ou face à face afin de déterminer les compétences , les qualités, les ambitions et les capacités de chaque individu, agrémenté de tests psychologiques d'orientation . Déterminer à la fin de chaque entretien des recommandations:
* création d'entreprise
* changement d'orientation avec quelles formations à préconiser
* Formations professionnelles et / ou formation à la recherche d'emploi .
- Prioriété est donnée aux profils qui ont la capacité de créer une entreprise, puis en 2nd lieu à ceux qui doivent changer d'orientation car leur employabilité est absolument dépendante d'une aide de l'Etat
- Le bureau de l'emploi doit travailler main dans la main avec les bureaux de recrutement et d'intérim privés: l'un pourvoira des profils actualisés qui semblent intéressants, l'autre poursuivra le travail sur le dossier de chaque candidat de façon personnelle et ainsi déchargera les bureaux du travail d'un certain nombres de dossiers .
- Le but à terme est que les bureaux de recrutement fournissent des services plus personnalisés pour une vraie aide à la recherche d'emploi qui comprend autant les conseils d'orientation que l'aide à la réalisation d'un projet, les formations professionnelles, que les conseils pour les entretiens , et ensuite le suivi post recrutement: soutien juridique , mesure de satisfaction des services du bureau...
- étude des secteurs demandeurs d'emploi : on pense notamment à l'agriculture trop négligé. Réunions à effectuer avec les patrons des différents secteurs afin d'identifier les besoins , les profils demandés , ainsi que les formations qui seraient nécessaires. Par la suite cette observation des besoins devra faite sur une base régulière par un organisme approprié. - étude des demandeurs d'emploi. Faire un recensement exhaustif: des diplomés chômeurs mais aussi des quasi chômeurs en emploi précaire et qui risquent de se retrouver à tout moment sur le marché de l'emploi - En commençant par les durées de chômage les plus longues démarrer une campagne d'entretiens individuels téléphoniques ou face à face afin de déterminer les compétences , les qualités, les ambitions et les capacités de chaque individu, agrémenté de tests psychologiques d'orientation . Déterminer à la fin de chaque entretien des recommandations:
* création d'entreprise
* changement d'orientation avec quelles formations à préconiser
* Formations professionnelles et / ou formation à la recherche d'emploi .
- Prioriété est donnée aux profils qui ont la capacité de créer une entreprise, puis en 2nd lieu à ceux qui doivent changer d'orientation car leur employabilité est absolument dépendante d'une aide de l'Etat
- Le bureau de l'emploi doit travailler main dans la main avec les bureaux de recrutement et d'intérim privés: l'un pourvoira des profils actualisés qui semblent intéressants, l'autre poursuivra le travail sur le dossier de chaque candidat de façon personnelle et ainsi déchargera les bureaux du travail d'un certain nombres de dossiers .
- Le but à terme est que les bureaux de recrutement fournissent des services plus personnalisés pour une vraie aide à la recherche d'emploi qui comprend autant les conseils d'orientation que l'aide à la réalisation d'un projet, les formations professionnelles, que les conseils pour les entretiens , et ensuite le suivi post recrutement: soutien juridique , mesure de satisfaction des services du bureau...
samedi 9 février 2008
Compte rendu des groupes de travail du ministère de l'éducation nationale: you hurt you learn
1- De l'élève: Le rôle de l'Etat est d'aider l'élève à devenir un adulte, et à avoir le bagage nécessaire qui lui permettra d'affronter le marché du travail. Pas de lui remplir le crâne d'un enseignement formaté
2- De l'enseignant : Aujourd'hui l'enseignant est un fonctionnaire comme les autres démotivé sans moyens sans plan de carrière et sans rémunération en rapport avec ces efforts. L'objectif est de faire de lui un enseignant créatif, qu'il revienne à sa mission première développer des méthodes adaptées pour apprendre des notions essentielles à ses élèves
3- De l'établissement scolaire: En réalité les établissements scolaires sont les victimes d'une mauvaise gestion flagrante. Une budgétisation opaque, et peu d'investissement dans ce qui importe vraiment : la bibliothèque et le matériel scientifique. L'objectif est de parvenir à une gestion viable contrôlée par une unité indépendante d'auditeur et de contrôleurs
4- Du programme scolaire: Des programmes trés chargés, dont il est difficile de voire l'utilité.
Actions à entreprendre:
- comme pour toute les administrations , l'éducation nationale doit se pourvoir d'une vraie gestion de personnel avec de vrais plans de carrière pour les professeurs et le personnel administratif. Les enseignants en particulier ne doivent plus être nommés à l'emporte pièce parfois le jour même de la rentrée. Le directeur de l'établissement doit exprimer un besoin et donner un profil du personnel dont il a besoin: avec ou sans expérience quelqu'un qui se consacre ,par exemple pour les universités, totalement au métier d'enseignant chercheur , où une personne qui a un pied dans l'entreprise, quel est la fourchette de salaire qu'il peut espérer. En effet pour espérer obtenir un bon personnel : des professionels de la gestion pour donner des cours spécifiques par exemple, la grille de salaire doit être revue suivant le profil , l'établissement et les conditions de travail. De même un plan de formations doit être établi en coopération avec l'employé, ainsi que des évaluations (pas des inspections ) mais des vrais évaluations tenant compte du travail fourni , de la sociabilité, de la motivation mais aussi des résultats (ex tel niveau de savoir ou de savoir faire de l'élève)
Evaluer également la recherche (en quantité et en qualité )effectuée par les enseignants chercheurs
- Donner plus d'autonomie aux établissements dans la gestion de leur budget et de leur personnel, en contrepartie un organisme d'audit et de contrôle sera crée à cet effet. Mettre en place par exemple le système de pré-inscription pour les facultés et autres grandes écoles (déjà utilisé dans de nombreux pays) et laisser le soin à chaque "établissement" d'établir le profil type de ses étudiants qui doit correspondre au niveau d'enseignement qu'il veut proposer.
Tout ceci avec bien sûr un contrôle périodique extérieur sur le bon fonctionnement et l'intégrité de ces établissements
- Effectuer une analyse des systèmes scolaires les mieux côtés dans le monde afin de reprendre tout ou partie de leur programme (commencer par copier ce qui est compétitif) Ensuite créer un comité de révision des programmes , dont le rôle est de s'informer sur les dernières actualités en terme de programme et de pédagogie dans le monde, de les analyser , de re-couper avec les remontées et les évaluations des enseignants et des professionnels de chaque secteur, afin de proposer des recommendations d'ajustement périodiques.
- Re-constituer les stocks des librairies: avec les ouvrages de références et les ouvrages les plus récents (en photocopie si non disponible ) Travailler sur une bibliothèque électronique en parallèle consultable par les élèves et étudiants à travers leur numéro de carte estudiantine.
- alléger le nombre de matières et le nombre de livres en regroupant les disciplines et en allégeant les programmes pour aller vers l'essentiel. Exemple au japon le lcollège n'enseigne que ces matières: Japonais, Maths (Analyse et Algèbre), Anglais, Sciences, Sciences sociales (Histoire, Économie, Géographie), Sport et Art.
Il faut essayer de faire moins en quantité et plus en qualité
- Améliorer l'esprit de groupe et la cohésion au sein de l'établissement: Pour le moment chacun essaie de tirer la couverture vers lui et de sortir son épingle du jeu. L'idée est de pousser tous les enseignants à gérer un club artistique scientifique ou sportif au sein de l'établissement (qu'il soit scolaire ou universitaire) ces clubs auront un budget à gérer et pourront obtenir d'être sponsorisés. Ils devront présenter leur travail enfin d'années, et les plus méritants recevront des prix type excursions à entreprendre ensemble avec leur enseignant responsable.
2- De l'enseignant : Aujourd'hui l'enseignant est un fonctionnaire comme les autres démotivé sans moyens sans plan de carrière et sans rémunération en rapport avec ces efforts. L'objectif est de faire de lui un enseignant créatif, qu'il revienne à sa mission première développer des méthodes adaptées pour apprendre des notions essentielles à ses élèves
3- De l'établissement scolaire: En réalité les établissements scolaires sont les victimes d'une mauvaise gestion flagrante. Une budgétisation opaque, et peu d'investissement dans ce qui importe vraiment : la bibliothèque et le matériel scientifique. L'objectif est de parvenir à une gestion viable contrôlée par une unité indépendante d'auditeur et de contrôleurs
4- Du programme scolaire: Des programmes trés chargés, dont il est difficile de voire l'utilité.
Actions à entreprendre:
- comme pour toute les administrations , l'éducation nationale doit se pourvoir d'une vraie gestion de personnel avec de vrais plans de carrière pour les professeurs et le personnel administratif. Les enseignants en particulier ne doivent plus être nommés à l'emporte pièce parfois le jour même de la rentrée. Le directeur de l'établissement doit exprimer un besoin et donner un profil du personnel dont il a besoin: avec ou sans expérience quelqu'un qui se consacre ,par exemple pour les universités, totalement au métier d'enseignant chercheur , où une personne qui a un pied dans l'entreprise, quel est la fourchette de salaire qu'il peut espérer. En effet pour espérer obtenir un bon personnel : des professionels de la gestion pour donner des cours spécifiques par exemple, la grille de salaire doit être revue suivant le profil , l'établissement et les conditions de travail. De même un plan de formations doit être établi en coopération avec l'employé, ainsi que des évaluations (pas des inspections ) mais des vrais évaluations tenant compte du travail fourni , de la sociabilité, de la motivation mais aussi des résultats (ex tel niveau de savoir ou de savoir faire de l'élève)
Evaluer également la recherche (en quantité et en qualité )effectuée par les enseignants chercheurs
- Donner plus d'autonomie aux établissements dans la gestion de leur budget et de leur personnel, en contrepartie un organisme d'audit et de contrôle sera crée à cet effet. Mettre en place par exemple le système de pré-inscription pour les facultés et autres grandes écoles (déjà utilisé dans de nombreux pays) et laisser le soin à chaque "établissement" d'établir le profil type de ses étudiants qui doit correspondre au niveau d'enseignement qu'il veut proposer.
Tout ceci avec bien sûr un contrôle périodique extérieur sur le bon fonctionnement et l'intégrité de ces établissements
- Effectuer une analyse des systèmes scolaires les mieux côtés dans le monde afin de reprendre tout ou partie de leur programme (commencer par copier ce qui est compétitif) Ensuite créer un comité de révision des programmes , dont le rôle est de s'informer sur les dernières actualités en terme de programme et de pédagogie dans le monde, de les analyser , de re-couper avec les remontées et les évaluations des enseignants et des professionnels de chaque secteur, afin de proposer des recommendations d'ajustement périodiques.
- Re-constituer les stocks des librairies: avec les ouvrages de références et les ouvrages les plus récents (en photocopie si non disponible ) Travailler sur une bibliothèque électronique en parallèle consultable par les élèves et étudiants à travers leur numéro de carte estudiantine.
- alléger le nombre de matières et le nombre de livres en regroupant les disciplines et en allégeant les programmes pour aller vers l'essentiel. Exemple au japon le lcollège n'enseigne que ces matières: Japonais, Maths (Analyse et Algèbre), Anglais, Sciences, Sciences sociales (Histoire, Économie, Géographie), Sport et Art.
Il faut essayer de faire moins en quantité et plus en qualité
- Améliorer l'esprit de groupe et la cohésion au sein de l'établissement: Pour le moment chacun essaie de tirer la couverture vers lui et de sortir son épingle du jeu. L'idée est de pousser tous les enseignants à gérer un club artistique scientifique ou sportif au sein de l'établissement (qu'il soit scolaire ou universitaire) ces clubs auront un budget à gérer et pourront obtenir d'être sponsorisés. Ils devront présenter leur travail enfin d'années, et les plus méritants recevront des prix type excursions à entreprendre ensemble avec leur enseignant responsable.
Lettre ouverte aux ressortissants tunisiens à l'étranger: Help we need somebody
Mesdames , Mesdemoiselles , Messieurs,
L'Etat tunisien s'adresse à ses ressortissants pour leur demander un soutien ponctuel dans les domaines suivants:
- Audit des installations et des moyens des institutions publics
- formateurs (toutes spécialités confondues)
- Conseillers spécialistes en éducation scolaire et universitaire, recherche et développement, finances, santé publique...
Apport et profil requis:
- Expérience confirmée et traveaux publiés dans les domaines sus-cités
- Engagement à effectuer une mission bénévole de une semaine par an auprés des départements requérants leur présence.
Je vous suis au nom de mes compatriotes reconnaissant pour tout soutien même moral
Bien à vous
Le premier ministre
L'Etat tunisien s'adresse à ses ressortissants pour leur demander un soutien ponctuel dans les domaines suivants:
- Audit des installations et des moyens des institutions publics
- formateurs (toutes spécialités confondues)
- Conseillers spécialistes en éducation scolaire et universitaire, recherche et développement, finances, santé publique...
Apport et profil requis:
- Expérience confirmée et traveaux publiés dans les domaines sus-cités
- Engagement à effectuer une mission bénévole de une semaine par an auprés des départements requérants leur présence.
Je vous suis au nom de mes compatriotes reconnaissant pour tout soutien même moral
Bien à vous
Le premier ministre
lundi 4 février 2008
Enregistrements audio du bureau trapèze: who are we ?
Démarrage de la retranscription
- Le président: Il nous reste encore la réunion avec les syndicats demain , n'oublis pas tes gants de boxe!
- Le ministre du travail et de la fonction publique: oui, c'est vrai,...
- P: qu'y a t-il , un problème?
- M: non pas du tout
- P: tant que tu ne fais pas semblant de rire à mes blagues idiotes c'est qu'il y a un problème
- M: hmmmm...est ce qu'il ne serait pas temps de s'adresser à la nation pour lui parler de ce qui la préoccupe vraiment.
- P: Et qu'est ce qui la préoccupé vraiment? en dehors des résultats de la CAN évidemment
- M: et bien qu'en est-il de son identité , des acquis des femmes tunisiennes aussi, que va t-on faire des suppôts de l'ancien régime: une amnestie ou des procès?
- P: Laisses moi te demander quelque chose quel est le rôle de l'Etat?
- M: Le rôle de l'Etat est de développer un espace où les droits du citoyen sont protégés et ses devoirs envers la société accomplis.
- P: Exactement le rôle de l'Etat est de définir un cadre qui permet et encourage chacun à développer son potentiel. Tous ces concepts: identité, acquis , etc. sont magnifiques mais il poussent à faire Retour Vers le Passé , (ce que nos concitoyens n'arrêtent pas de faire depuis la découverte au 19ème siècle de ce gap entre eux et la civillisation occidentale) pas à en apprendre pour développer l'avenir. Prenons par exemple l'identité , crois tu vraiment qu'un Etat peut décider à la place d'un citoyen ce qu'est son identité par une loi comme on déciderait du prix du pain? Pire au moins le pain ça se mange!
- M: Alors pourquoi ne pas abroger le fameux "Etat arabe dont la religion est l'islam" ?
- P: Parce que président est une fonction populaire , parce que le peuple vote pour un homme pour l'image qu'il leur renvoie, ils doivent voir en lui une partie d'eux mêmes . Si j'abroge cette phrase en ce moment ce lien sera rompu et ils n'attendront pas de récolter les bénéfices de la politique que nous essayons de mener à bien tant bien que mal, pour me mettre dehors avec un pied au c..
J'ai un besoin désespéré de temps pour faire en sorte que mes compatriotes aprennent à être eux mêmes et à en être fiers. Nous sommes un peuple qui n'a expérimenté que la peur : peur de l'Etat, peur de l'avenir et même peur les un des autres. Face à un Etat qui ne les représentaient pas ils avaient besoin d'avoir Quelque chose Au moins! dans cet Etat qui les représentaient, qui leur rendaient un semblant de fierté et d'orgueuil et cette chose , c'est le mot "arabe et musulman".
Ce n'est que lorsqu'ils auront des institutions en bon état de marche qui leurs assurent justice et équite, qui leurs assurent que celui qui travaille bien est récompensé et celui qui ne marche pas droit est puni , qu'ils auront confiance dans eurs institutions et dans leur avenir. Ils seront fiers d'appartenir à cette société qu'ils auront forgé ensemble.
Les valeurs : honnêteté , travail , respect auront un sens pour eux , et une réelle existance physique qu'ils peuvent toucher, qu'ils peuvent montrer à leurs enfants pour leur apprendre à suivre les règles de la vie en société Crois moi ce sera le jour où on aura réalisé cela, le jours où les tunisiens ne seront plus pressurisés par la misère , les lois arbitraires, le manque de justice et d'éducation .
Ils n'auront plus besoin que l'Etat leur dise qui ils sont , car ils choisiront par eux mêmes leur identité : Ils sont Tunisiens appartenant à un Etat souverain qui leur garantit justice et liberté et l'espoir d'un avenir meilleur! C'est cela leur base commune , leur refuge , leur pilier et la source de leur orgueil.
Je ne veux pas continuer sur le même chemin que mes prédecesseurs . Je ne veux pas faire un Etat qui vous espionne qui se mêle inutilement de ce que vous êtes de ce que vous faites et de ce que vous pensez , de vos convictions et de vos pratiques. Cela n'a rien d'étonnant que nos compatriotes soient devenus de tels "haj kloufs" , c'est l'Etat qui leur a donné l'exemple du tkoulif.
- M: tu sais nous méditerranéens avons toujours eu le "tkoulif" dans le sang.
- P: Eh bien un peu moins , ça ne peut nous faire que du bien.
Et puis je ne veux plus non plus détourner l'attention des électeurs de la politique que je mène en leur parlant de ce genre de sujets populaire.
Pourquoi parlerais je de la femme maintenant? la femme est un citoyen comme un autre et si nos citoyens n'en sont pas convaincus les lois qui seront ratifiées se chargeront de leur rappeler.
Je ne veux pas ressembler à ces politiciens qui détournent l'attention de leurs erreurs en leur montrant les droits de la femme comme une réussite alors qu'il s'agît du devoir de tout Etat qui se respecte : traiter se citoyens de façon égalitaire. Je ne veux pas utiliser la même logique que ces messieurs de l'azhar qui détournent l'attention de la population des problèmes et de la misère en leur présentant la femme en pâture. Voilà pourquoi je ne communiquerai rien sur les droits de la femme. Quant à l'ancien régime..
- M: Quoi ! Ne me dis pas que tu vas les laisser partir ainsi, ce serait là la véritable trahison envers notre combat depuis des années.
- P: Tout doux , je n'ai pas besoin de les laisser partir , les plus grosses têtes sont déjà partis , il ne reste plus que les troufions. J'en ai déjà discuté avec le ministre de la justice, nous n'allons pas institutionaliser une justice de vengeance ou les anciens opposants et victimes viennent voir le sang de leur anciens bourreaux et geôliers
- M: Une justice de "la grande réconciliation" somme toute , vous vous prenez pour Mandela tous les deux.
- P: Non pas le moins du monde , il n'est pas question que tout le monde s'en sorte avec une simple confession publique. Il faudra certes qu'ils se confessent mais ils devront payer leur dette à la société par quelque chose de productif, pas question que le contribuable paie pour eux une retraite dans nos prisons surpeuplées, il a déjà assez payé comme ça pour 'ancien régime.
Ce sera traveaux d'intérêt général pour tout le monde jusqu'à la retraite , et ceux qui ont déjà passé l'âge vont y aller de leur poche.
Nous voulons que cette société passe le cap, digère ce traumatisme et se pardonne son passé et son silence apeuré face au crime, qu'ils puissent aller de l'avant...
-M: je doute qu'un passé qu'ils n'ont pas condamné réellement , enfin pas plus que l'on ne condamne un petit voleur à la tire, sera réellement compris pour qu'on ne retombe plus jamais dedans.
- Peut être mais le passé nous a appris que le public qui réclame à corps et à cri le bain de sang , ne le réclame pas pour la justice mais par un ancien instinct de vengeance. Et la vengeance est passion, elle sort des tripes, elle ne pousse jamais à une analyse lucide du passé à une reconnaissance de ses propres erreurs.
Fin de la retranscription
- Le président: Il nous reste encore la réunion avec les syndicats demain , n'oublis pas tes gants de boxe!
- Le ministre du travail et de la fonction publique: oui, c'est vrai,...
- P: qu'y a t-il , un problème?
- M: non pas du tout
- P: tant que tu ne fais pas semblant de rire à mes blagues idiotes c'est qu'il y a un problème
- M: hmmmm...est ce qu'il ne serait pas temps de s'adresser à la nation pour lui parler de ce qui la préoccupe vraiment.
- P: Et qu'est ce qui la préoccupé vraiment? en dehors des résultats de la CAN évidemment
- M: et bien qu'en est-il de son identité , des acquis des femmes tunisiennes aussi, que va t-on faire des suppôts de l'ancien régime: une amnestie ou des procès?
- P: Laisses moi te demander quelque chose quel est le rôle de l'Etat?
- M: Le rôle de l'Etat est de développer un espace où les droits du citoyen sont protégés et ses devoirs envers la société accomplis.
- P: Exactement le rôle de l'Etat est de définir un cadre qui permet et encourage chacun à développer son potentiel. Tous ces concepts: identité, acquis , etc. sont magnifiques mais il poussent à faire Retour Vers le Passé , (ce que nos concitoyens n'arrêtent pas de faire depuis la découverte au 19ème siècle de ce gap entre eux et la civillisation occidentale) pas à en apprendre pour développer l'avenir. Prenons par exemple l'identité , crois tu vraiment qu'un Etat peut décider à la place d'un citoyen ce qu'est son identité par une loi comme on déciderait du prix du pain? Pire au moins le pain ça se mange!
- M: Alors pourquoi ne pas abroger le fameux "Etat arabe dont la religion est l'islam" ?
- P: Parce que président est une fonction populaire , parce que le peuple vote pour un homme pour l'image qu'il leur renvoie, ils doivent voir en lui une partie d'eux mêmes . Si j'abroge cette phrase en ce moment ce lien sera rompu et ils n'attendront pas de récolter les bénéfices de la politique que nous essayons de mener à bien tant bien que mal, pour me mettre dehors avec un pied au c..
J'ai un besoin désespéré de temps pour faire en sorte que mes compatriotes aprennent à être eux mêmes et à en être fiers. Nous sommes un peuple qui n'a expérimenté que la peur : peur de l'Etat, peur de l'avenir et même peur les un des autres. Face à un Etat qui ne les représentaient pas ils avaient besoin d'avoir Quelque chose Au moins! dans cet Etat qui les représentaient, qui leur rendaient un semblant de fierté et d'orgueuil et cette chose , c'est le mot "arabe et musulman".
Ce n'est que lorsqu'ils auront des institutions en bon état de marche qui leurs assurent justice et équite, qui leurs assurent que celui qui travaille bien est récompensé et celui qui ne marche pas droit est puni , qu'ils auront confiance dans eurs institutions et dans leur avenir. Ils seront fiers d'appartenir à cette société qu'ils auront forgé ensemble.
Les valeurs : honnêteté , travail , respect auront un sens pour eux , et une réelle existance physique qu'ils peuvent toucher, qu'ils peuvent montrer à leurs enfants pour leur apprendre à suivre les règles de la vie en société Crois moi ce sera le jour où on aura réalisé cela, le jours où les tunisiens ne seront plus pressurisés par la misère , les lois arbitraires, le manque de justice et d'éducation .
Ils n'auront plus besoin que l'Etat leur dise qui ils sont , car ils choisiront par eux mêmes leur identité : Ils sont Tunisiens appartenant à un Etat souverain qui leur garantit justice et liberté et l'espoir d'un avenir meilleur! C'est cela leur base commune , leur refuge , leur pilier et la source de leur orgueil.
Je ne veux pas continuer sur le même chemin que mes prédecesseurs . Je ne veux pas faire un Etat qui vous espionne qui se mêle inutilement de ce que vous êtes de ce que vous faites et de ce que vous pensez , de vos convictions et de vos pratiques. Cela n'a rien d'étonnant que nos compatriotes soient devenus de tels "haj kloufs" , c'est l'Etat qui leur a donné l'exemple du tkoulif.
- M: tu sais nous méditerranéens avons toujours eu le "tkoulif" dans le sang.
- P: Eh bien un peu moins , ça ne peut nous faire que du bien.
Et puis je ne veux plus non plus détourner l'attention des électeurs de la politique que je mène en leur parlant de ce genre de sujets populaire.
Pourquoi parlerais je de la femme maintenant? la femme est un citoyen comme un autre et si nos citoyens n'en sont pas convaincus les lois qui seront ratifiées se chargeront de leur rappeler.
Je ne veux pas ressembler à ces politiciens qui détournent l'attention de leurs erreurs en leur montrant les droits de la femme comme une réussite alors qu'il s'agît du devoir de tout Etat qui se respecte : traiter se citoyens de façon égalitaire. Je ne veux pas utiliser la même logique que ces messieurs de l'azhar qui détournent l'attention de la population des problèmes et de la misère en leur présentant la femme en pâture. Voilà pourquoi je ne communiquerai rien sur les droits de la femme. Quant à l'ancien régime..
- M: Quoi ! Ne me dis pas que tu vas les laisser partir ainsi, ce serait là la véritable trahison envers notre combat depuis des années.
- P: Tout doux , je n'ai pas besoin de les laisser partir , les plus grosses têtes sont déjà partis , il ne reste plus que les troufions. J'en ai déjà discuté avec le ministre de la justice, nous n'allons pas institutionaliser une justice de vengeance ou les anciens opposants et victimes viennent voir le sang de leur anciens bourreaux et geôliers
- M: Une justice de "la grande réconciliation" somme toute , vous vous prenez pour Mandela tous les deux.
- P: Non pas le moins du monde , il n'est pas question que tout le monde s'en sorte avec une simple confession publique. Il faudra certes qu'ils se confessent mais ils devront payer leur dette à la société par quelque chose de productif, pas question que le contribuable paie pour eux une retraite dans nos prisons surpeuplées, il a déjà assez payé comme ça pour 'ancien régime.
Ce sera traveaux d'intérêt général pour tout le monde jusqu'à la retraite , et ceux qui ont déjà passé l'âge vont y aller de leur poche.
Nous voulons que cette société passe le cap, digère ce traumatisme et se pardonne son passé et son silence apeuré face au crime, qu'ils puissent aller de l'avant...
-M: je doute qu'un passé qu'ils n'ont pas condamné réellement , enfin pas plus que l'on ne condamne un petit voleur à la tire, sera réellement compris pour qu'on ne retombe plus jamais dedans.
- Peut être mais le passé nous a appris que le public qui réclame à corps et à cri le bain de sang , ne le réclame pas pour la justice mais par un ancien instinct de vengeance. Et la vengeance est passion, elle sort des tripes, elle ne pousse jamais à une analyse lucide du passé à une reconnaissance de ses propres erreurs.
Fin de la retranscription
vendredi 1 février 2008
Travaux de recherche du conseil à la décentralisation: Less and better
Proposition 1: le transport
Rien ne pourra être décentralisé tant que le déplacement entre régions est encore considéré comme une difficulté et une perte de temps.
Une amélioration des transports devraient améliorer la mobilité (non pas dans le sens : tout le monde sus sur tunis! mais vers le sens inverse) aussi bien la mobilité humaine que la mobilité des capitaux (l'un suit l'autre)
Deux priorités:
- le réseau ferroviaire: notre mamouth national n'a plus d'excuses pour ne pas faire peau neuve
Il n'est plus économiquement viable de maintenir en marche un réseau à des normes que nous sommes les seuls à posséder.
S'endetter pour s'endetter autant que ce soit pour une bonne cause: faciliter le transport et étoffer le réseau.
- Le réseau routier: étoffer le reseau, rallonger les voix rapides , réparer ce qui peut être réparé (réparation avec un minimum d'espérance de vie) : un plan qui s'inscrit dans la durée
- Le réseau téléphonique et internet: 11 lignes pour 100 habitants ! on a beau dire que le mobile a le vent en poupe , mais ce n'est pas lui qui assure l'arrivée de l'ADSL dans les foyers , les entreprises, et les administrations à l'autre boût du pays
Proposition 2: Gestion des ressources humaines
Le mastodonte qu'est l'administration tunisienne doit se doter d'une véritable gestion des ressources humaines, c'est à dire à terme:
- avoir de vrais descriptifs de postes (pour chaque poste du plus insignifiant au plus ronflant), si on ne trouve pas de quoi remplir une page, c'est que l'Etat n'a pas besoin de ce poste et n'a pas les moyens de continuer à payer cette personne à rien foutre.
D'où la nécessisté d'une réallocation des ressources humaines là où l'Etat et le public en a réellement besoin
- Pour tous les postes existants (utiles ou non) un entretien d'évaluation: permettant d'évaluer les aptitudes (à bosser , à apprendre, à s'améliorer), les motivations et les perspectives d'évolution de chaque membre de l'administration. Aves les actions d'amélioration à effectuer
- Un département innovation administrative (les deux mots ont l'air contradictoires mais ça peut exister tout est une question de volonté), destiné à proposer des idées inédites pour améliorer le fonctionnement , la rentabilité et la décentralisation de l'administration
- Un département "qualité de service" à toutes les échelles
- Un département contrôle de gestion : évaluant la rentabilité contre coûts de nos services administratifs
Proposition 3: La simplification
La simplification a toutes les vertues et aucun défaut. Plus on simplifiera les démarches administratives (guichets uniques , démarches par internet, ...) , plus on augmentera à la fois le nombre de créations d'entreprises et la décentralisation. D'où à terme une regionalisation de moins en moins marquée.
Next steps: la décentralisation budgétaire (accompagné d'un système de compensation pour les régions les plus pauvres) et législative pour un plus grand pouvoir des régions
Rien ne pourra être décentralisé tant que le déplacement entre régions est encore considéré comme une difficulté et une perte de temps.
Une amélioration des transports devraient améliorer la mobilité (non pas dans le sens : tout le monde sus sur tunis! mais vers le sens inverse) aussi bien la mobilité humaine que la mobilité des capitaux (l'un suit l'autre)
Deux priorités:
- le réseau ferroviaire: notre mamouth national n'a plus d'excuses pour ne pas faire peau neuve
Il n'est plus économiquement viable de maintenir en marche un réseau à des normes que nous sommes les seuls à posséder.
S'endetter pour s'endetter autant que ce soit pour une bonne cause: faciliter le transport et étoffer le réseau.
- Le réseau routier: étoffer le reseau, rallonger les voix rapides , réparer ce qui peut être réparé (réparation avec un minimum d'espérance de vie) : un plan qui s'inscrit dans la durée
- Le réseau téléphonique et internet: 11 lignes pour 100 habitants ! on a beau dire que le mobile a le vent en poupe , mais ce n'est pas lui qui assure l'arrivée de l'ADSL dans les foyers , les entreprises, et les administrations à l'autre boût du pays
Proposition 2: Gestion des ressources humaines
Le mastodonte qu'est l'administration tunisienne doit se doter d'une véritable gestion des ressources humaines, c'est à dire à terme:
- avoir de vrais descriptifs de postes (pour chaque poste du plus insignifiant au plus ronflant), si on ne trouve pas de quoi remplir une page, c'est que l'Etat n'a pas besoin de ce poste et n'a pas les moyens de continuer à payer cette personne à rien foutre.
D'où la nécessisté d'une réallocation des ressources humaines là où l'Etat et le public en a réellement besoin
- Pour tous les postes existants (utiles ou non) un entretien d'évaluation: permettant d'évaluer les aptitudes (à bosser , à apprendre, à s'améliorer), les motivations et les perspectives d'évolution de chaque membre de l'administration. Aves les actions d'amélioration à effectuer
- Un département innovation administrative (les deux mots ont l'air contradictoires mais ça peut exister tout est une question de volonté), destiné à proposer des idées inédites pour améliorer le fonctionnement , la rentabilité et la décentralisation de l'administration
- Un département "qualité de service" à toutes les échelles
- Un département contrôle de gestion : évaluant la rentabilité contre coûts de nos services administratifs
Proposition 3: La simplification
La simplification a toutes les vertues et aucun défaut. Plus on simplifiera les démarches administratives (guichets uniques , démarches par internet, ...) , plus on augmentera à la fois le nombre de créations d'entreprises et la décentralisation. D'où à terme une regionalisation de moins en moins marquée.
Next steps: la décentralisation budgétaire (accompagné d'un système de compensation pour les régions les plus pauvres) et législative pour un plus grand pouvoir des régions
mardi 29 janvier 2008
Conférence de presse du ministre des finances: Get the money back
- Bonsoir Mesdames , Messieurs, j'espère que vous êtes bien installés
(murmures de remerciement)
- Ceci est la première conférence du nouveau gouv.rnement, je tiens à le préciser pour que vous ne croyiez pas être à la prière du Vendredi. Il y aura donc une séance de questions libres, juste à la suite de l'annonce.
(rires contris)
- Je vais donc commencer par la mauvaise nouvelle:
mesdames et messieurs vous devez bien vous douter qu'après des années de corrupion et de gestion chaotique au grè des caripices des décideurs, les caisses de l'Etat sont vides!
Il n'y a plus rien 0 millimes et même moins que zéro puisqu'on a aussi des dettes.
Ne prenez pas ces mines déconfites, vous le saviez vous aussi comme le reste du peuple , mais vous aussi croyiez à la solution miracle , au trésor caché sous la terre.
Et qu'une fois débarassé de l'ancien parti corrompu, les caisses de l'Etat allaient se remplir tout d'un coup au moins partiellement par une sorte d'auto-génération
Mais ce n'est pas le cas ! et nous sommes assez grands pour voir la réalité en face.
Nous nous étions attendu à ce genre de cadeau surprise , ainsi l'ancien régime était sûr de nous voir commencer du "bon pied" , qui sait il y en aura certainement qui vont le regretter . Surtout après les mesures que nous allons annoncer
Messieurs ceci est trés important , car il ne s'agît pas de l'argent de l'Etat qu'on appelle communémément "mal el bilik" , il s'agît du votre , des 10 millions d'habitants qui n'ont pas encore réussi ou voulu - et c'est tout à leur honneur - partir ailleurs.
Il s'agît de l'argent qui permettra de réformer les institutions publiques , de décentraliser l'Etat, d'améliorer le système d'éducation et la santé publique.
C'est l'argent qui permettra au peuple d'avoir une vie décente, et la foi en l'avenir.
Cet argent nous ne l'avons pas - ou plutôt - nous ne l'avons plus - et nous devons absolument le reprendre , c'est une question de survie !
Alors pour ceux qui sont en train de surveiller mon discours à la recherche des mots communisme et nationalisation. Je les rassure tout de suite il ne s'agît nullement de cela .
Il s'agît de banals contrôle fiscaux - rien de trés révolutionnaire- mais des contrôles généralisés . Nous nous sommes préparés à ce jour depuis bien longtemps. Une armée d'experts-comptables est déjà en oeuvre en réalité depuis maintenant 2 jours dans les plus grandes entreprises étatiques et bientôt partout sur tout le territoire tunisien .
Nous débusquerons le moindre dinar qui n'est pas à sa place!
Ce n'est pas seulement une question d'argent, ce sont ici les bases d'une société saine qui marche, que nous sommes en train de bâtir ici et maintenant.
Et pour cela je suis prêt à tout, je suis prêt à donner l'exemple : celui-qui veut venir surveiller le travail de l'expert comptable qui va venir vérifier mes comptes personnel est le bienvenu .
je suis prêt à mettre 100% de l'argent récupéré dans les salaires d'expert-comptables! Oui je préfère payer une fortune des experts comptables dont la consommation fera tourner l'économie , que de risquer de voir mes compatriotes reprendre cette petite mentalité d'avant.
Cette mentalité des exceptions , le "regardez ce que fait untel, je ne fait rien comparé à autrui" , le "ce n'est pas ce petit manquement aux règles qui va changer la donne pout tout le pays"
le "ma situation n'est pas comparable , je suis loin d'être riche"
Et autres excuses pour continuer le même système qu'auparavant , un système responsable de la faillite du pays au moins autant que le vol de grande envergure.
C'est un système lâche et indigne de mes compatriotes, indigne de ce que je rêve pour eux. Montrons nous responsables , ne nous cherchons plus d'excuses car il n'y en a pas ! montrons à nos enfants une meilleur image de nous.
- Oui une question?
- Monsieur, vous avez parlé de contrôle fiscaux généralisés, or vous connaissez le système qui s'est établi dans ce pays : beaucoup de commerces sont dans la plus totale illégalité et n'ont même pas de factures - les souks pour ne citer qu'eux- comment pourrez-vous les contrôler?
Par ailleurs par une telle annonce ne craignez-vous pas justement de faire fuir les capitaux des fortunes tunisiennes ou étrangères
- Ce sont des questions que nous nous sommes posés également.
Concernant la fuite des capitaux, je dirai à combien s'élève l'impôt sur le bénéfice chez nous , ou l'impôt sur le revenu pour qu'ils soient à ce point considérés comme une menace aux capitaux en question.
Un français résident en Tunisie par exemple aura toujours bien plus d'argent à la sortie d'un contrôle en Tunisie qu'en France . Les conditions n'ont pas changés, ils sont les mêmes qu'auparavent.
Ceux qui ne régularisaient leur situation que d'un contrôle à un autre , vont devoir le faire un peu plus régulièrement , car c'est un système qui est là pour durer. L'Etat ne prendra pas un millime de plus que ce qui lui était dû à la base. Cet image de contrôleurs volant jusqu'à votre chemise est trés loin d'être d'actualité chez nous.
Par contre ceux qui s'amuseront à flouer l'Etat sur la situation réelle de leur finances ou à aider ceux qui veulent voler l'Etat, verront qu'on n'est pas là pour rigoler. Nous avons pris la liberté de surveiller tous les mouvements importants sur les comptes tunisiens pour n'en laisser passer aucun d'importance sans justifications
Vous avez cité le cas des souks qui est l'exemple de ces exceptions qui se sont développés sous l'ancien régime parce qu'on ne leur offrait aucune alternative pour gagner décemment leur pain quotidien, et parce qu'une fois qu'on a admis la loi des exceptions, des voix mécontentes réclameront leur droit également à cette exception.
Evidemment nous n'avons aucun moyen de connaitre les revenus réels de ces personnes car elles n'ont pour la plupart jamais eu de revenu déclaré.
Ce qui ne veut pas dire qu'elles ne devront pas en avoir un à partir de tout de suite!
Et pour cela nous sommes aussi prêt à tout: tous les dossiers nécesaires pour être enregistré , avoir un code fiscal seront complètement pris e sen charge et réalisés par l'Etat. Des manuels d'explication seront disponibles dans tous les organismes pour répondre, des cellules d'assistance fiscale gratuites sont en train d'être mis en place . J'accepte toutes les questions toutes les remarques toutes les suggestions, mais je ne suis prêt à accepter aucune excuse !
(Note de l'auteur : texte surréaliste mais qui gagne à être débattu et notamment par les spécialistes de la question fiscale)
(murmures de remerciement)
- Ceci est la première conférence du nouveau gouv.rnement, je tiens à le préciser pour que vous ne croyiez pas être à la prière du Vendredi. Il y aura donc une séance de questions libres, juste à la suite de l'annonce.
(rires contris)
- Je vais donc commencer par la mauvaise nouvelle:
mesdames et messieurs vous devez bien vous douter qu'après des années de corrupion et de gestion chaotique au grè des caripices des décideurs, les caisses de l'Etat sont vides!
Il n'y a plus rien 0 millimes et même moins que zéro puisqu'on a aussi des dettes.
Ne prenez pas ces mines déconfites, vous le saviez vous aussi comme le reste du peuple , mais vous aussi croyiez à la solution miracle , au trésor caché sous la terre.
Et qu'une fois débarassé de l'ancien parti corrompu, les caisses de l'Etat allaient se remplir tout d'un coup au moins partiellement par une sorte d'auto-génération
Mais ce n'est pas le cas ! et nous sommes assez grands pour voir la réalité en face.
Nous nous étions attendu à ce genre de cadeau surprise , ainsi l'ancien régime était sûr de nous voir commencer du "bon pied" , qui sait il y en aura certainement qui vont le regretter . Surtout après les mesures que nous allons annoncer
Messieurs ceci est trés important , car il ne s'agît pas de l'argent de l'Etat qu'on appelle communémément "mal el bilik" , il s'agît du votre , des 10 millions d'habitants qui n'ont pas encore réussi ou voulu - et c'est tout à leur honneur - partir ailleurs.
Il s'agît de l'argent qui permettra de réformer les institutions publiques , de décentraliser l'Etat, d'améliorer le système d'éducation et la santé publique.
C'est l'argent qui permettra au peuple d'avoir une vie décente, et la foi en l'avenir.
Cet argent nous ne l'avons pas - ou plutôt - nous ne l'avons plus - et nous devons absolument le reprendre , c'est une question de survie !
Alors pour ceux qui sont en train de surveiller mon discours à la recherche des mots communisme et nationalisation. Je les rassure tout de suite il ne s'agît nullement de cela .
Il s'agît de banals contrôle fiscaux - rien de trés révolutionnaire- mais des contrôles généralisés . Nous nous sommes préparés à ce jour depuis bien longtemps. Une armée d'experts-comptables est déjà en oeuvre en réalité depuis maintenant 2 jours dans les plus grandes entreprises étatiques et bientôt partout sur tout le territoire tunisien .
Nous débusquerons le moindre dinar qui n'est pas à sa place!
Ce n'est pas seulement une question d'argent, ce sont ici les bases d'une société saine qui marche, que nous sommes en train de bâtir ici et maintenant.
Et pour cela je suis prêt à tout, je suis prêt à donner l'exemple : celui-qui veut venir surveiller le travail de l'expert comptable qui va venir vérifier mes comptes personnel est le bienvenu .
je suis prêt à mettre 100% de l'argent récupéré dans les salaires d'expert-comptables! Oui je préfère payer une fortune des experts comptables dont la consommation fera tourner l'économie , que de risquer de voir mes compatriotes reprendre cette petite mentalité d'avant.
Cette mentalité des exceptions , le "regardez ce que fait untel, je ne fait rien comparé à autrui" , le "ce n'est pas ce petit manquement aux règles qui va changer la donne pout tout le pays"
le "ma situation n'est pas comparable , je suis loin d'être riche"
Et autres excuses pour continuer le même système qu'auparavant , un système responsable de la faillite du pays au moins autant que le vol de grande envergure.
C'est un système lâche et indigne de mes compatriotes, indigne de ce que je rêve pour eux. Montrons nous responsables , ne nous cherchons plus d'excuses car il n'y en a pas ! montrons à nos enfants une meilleur image de nous.
- Oui une question?
- Monsieur, vous avez parlé de contrôle fiscaux généralisés, or vous connaissez le système qui s'est établi dans ce pays : beaucoup de commerces sont dans la plus totale illégalité et n'ont même pas de factures - les souks pour ne citer qu'eux- comment pourrez-vous les contrôler?
Par ailleurs par une telle annonce ne craignez-vous pas justement de faire fuir les capitaux des fortunes tunisiennes ou étrangères
- Ce sont des questions que nous nous sommes posés également.
Concernant la fuite des capitaux, je dirai à combien s'élève l'impôt sur le bénéfice chez nous , ou l'impôt sur le revenu pour qu'ils soient à ce point considérés comme une menace aux capitaux en question.
Un français résident en Tunisie par exemple aura toujours bien plus d'argent à la sortie d'un contrôle en Tunisie qu'en France . Les conditions n'ont pas changés, ils sont les mêmes qu'auparavent.
Ceux qui ne régularisaient leur situation que d'un contrôle à un autre , vont devoir le faire un peu plus régulièrement , car c'est un système qui est là pour durer. L'Etat ne prendra pas un millime de plus que ce qui lui était dû à la base. Cet image de contrôleurs volant jusqu'à votre chemise est trés loin d'être d'actualité chez nous.
Par contre ceux qui s'amuseront à flouer l'Etat sur la situation réelle de leur finances ou à aider ceux qui veulent voler l'Etat, verront qu'on n'est pas là pour rigoler. Nous avons pris la liberté de surveiller tous les mouvements importants sur les comptes tunisiens pour n'en laisser passer aucun d'importance sans justifications
Vous avez cité le cas des souks qui est l'exemple de ces exceptions qui se sont développés sous l'ancien régime parce qu'on ne leur offrait aucune alternative pour gagner décemment leur pain quotidien, et parce qu'une fois qu'on a admis la loi des exceptions, des voix mécontentes réclameront leur droit également à cette exception.
Evidemment nous n'avons aucun moyen de connaitre les revenus réels de ces personnes car elles n'ont pour la plupart jamais eu de revenu déclaré.
Ce qui ne veut pas dire qu'elles ne devront pas en avoir un à partir de tout de suite!
Et pour cela nous sommes aussi prêt à tout: tous les dossiers nécesaires pour être enregistré , avoir un code fiscal seront complètement pris e sen charge et réalisés par l'Etat. Des manuels d'explication seront disponibles dans tous les organismes pour répondre, des cellules d'assistance fiscale gratuites sont en train d'être mis en place . J'accepte toutes les questions toutes les remarques toutes les suggestions, mais je ne suis prêt à accepter aucune excuse !
(Note de l'auteur : texte surréaliste mais qui gagne à être débattu et notamment par les spécialistes de la question fiscale)
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